Les Jeux de la science politique arrivent à l’UdeM

L'Université de Montréal recevra 270 étudiantes et étudiants de neuf établissements universitaires, sans compter les partenaires, membres des jurys et autres invités.

L'Université de Montréal recevra 270 étudiantes et étudiants de neuf établissements universitaires, sans compter les partenaires, membres des jurys et autres invités.

Crédit : Émilie Phaneuf

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L’Université de Montréal accueille les 14es Jeux de la science politique du 10 au 12 janvier.

Seule compétition interuniversitaire et francophone en science politique au Canada, les Jeux de la science politique (JDSP) ont lieu annuellement dans une université différente. Cette année, c’est au tour de l’Université de Montréal de les accueillir. Pour l’occasion, elle recevra du 10 au 12 janvier 270 étudiantes et étudiants de neuf établissements universitaires, sans compter les partenaires, membres des jurys et autres invités.

«La science politique est un domaine où c’est un peu compliqué de s’engager de manière concrète, alors qu’il n’est pas toujours facile de s’intégrer dans le milieu professionnel et de trouver un stage; les JDSP sont un bon moment de le faire», constate Charlotte Duprieu, diplômée en science politique de l’UdeM et étudiante au certificat en droit. Après y avoir participé pendant trois ans, elle a décidé de se lancer dans l’organisation des JDSP, devenant coresponsable de la coordination avec Aglaé Villegas. «C’était une occasion de mettre en avant les valeurs de l’Université et de son département de science politique, qui est très innovateur», estime Charlotte Duprieu.

Arrivée depuis peu à l’UdeM après un baccalauréat en relations internationales et droit international à l’UQAM, Aglaé Villegas voyait pour sa part l’occasion de participer à la vie étudiante de sa nouvelle université: «S’engager en parallèle de ses études est très motivant; ça m’aide à développer mon sentiment d’appartenance», affirme la candidate à la maîtrise en affaires publiques et internationales, qui avait également d’abord été déléguée aux JDSP.

Des épreuves pour tous les goûts

Avec leurs huit épreuves qui couvrent toutes les dimensions de la discipline, les JDSP font découvrir aux étudiantes et étudiants de premier cycle l’étendue du domaine: gestion de crise, politique active, relations gouvernementales, négociation, coopération internationale, etc. L’épreuve sportive, quant à elle, permet même à ceux et celles en début de parcours d’apprivoiser les JDSP et met en lumière l’importance de l’équilibre sport et études.

Si les JDSP se déroulent au début de l’hiver, toutes les personnes recrutées s’y préparent depuis l’automne. Un jury de huit personnes par épreuve déclarera les délégations gagnantes dans chaque catégorie. De plus, des partenaires du milieu seront mis à contribution dans chacune des épreuves.

L’Université de Montréal a par ailleurs apporté un soutien précieux à l’organisation des 14es JDSP, tiennent à souligner les deux responsables: «Nous n’aurions pu mettre en place cet évènement sans l’aide autant du Département de science politique et de son directeur, Frédéric Mérand, des membres du corps professoral qui ont accepté d’être juges, des centres de recherche qui sont partenaires que de l’Université elle-même, qui nous a soutenues de façon continue.»

Tisser des liens

Une soirée de réseautage aura lieu le 11 janvier, ce qui permettra aux délégués de rencontrer les partenaires, les juges et d’autres invités du milieu. «Certains ont trouvé un stage de cette manière», confie Aglaé Villegas. La fin de semaine se conclura par deux activités rassembleuses, soit la finale de l’épreuve sportive et le jeu-questionnaire, suivis du gala.

Avec plus de 350 participants et participantes, les JDSP rassemblent en un même lieu des gens de tout horizon. «Ça crée des liens à l’intérieur des délégations, mais aussi avec des personnes d’autres universités qui ont des valeurs communes. On a rarement la possibilité de se rencontrer ainsi», remarque Aglaé Villegas. Ce sont d’ailleurs ces liens tissés qui incitent les délégués à organiser ces jeux par la suite ou à devenir membres d’un jury. «Ça permet d’établir tout un réseau de soutien, qui se maintient même après la fin des études», résume-t-elle.

Même si l’organisation de ces JDSP aura demandé beaucoup de travail aux 16 personnes du comité organisateur depuis le printemps dernier, les deux responsables n’ont aucun regret: «On travaille fort durant nos études, mais s’engager permet ainsi de contribuer à notre milieu. C’est motivant», conclut Charlotte Duprieu.

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