Une nouvelle année à célébrer les réussites étudiantes
Dans la série
Collations des grades 2025 Article 2 / 11
Toute la semaine, le Palais des congrès de Montréal vibrera au rythme des applaudissements et des récompenses. Plus de 5500 personnes diplômées de l’Université de Montréal, près de 15 000 proches, le corps enseignant et de nombreux membres du personnel de l’établissement se réuniront pour reconnaître des années d’efforts, de persévérance et de passion.
Pour les étudiantes et les étudiants, les collations des grades sont bien plus qu’un simple passage sur scène: c’est une étape marquante de leur parcours de formation et un premier pas vers un avenir prometteur.
Ces 13 cérémonies constituent aussi un moment de grand rassemblement qui sollicite l’ensemble de la communauté de l’UdeM.
Un travail d’équipe de longue haleine
Si ce sont les équipes du Bureau des communications et des relations publiques (BCRP) de l’UdeM qui sont les maîtres d’œuvre derrière ces journées de célébration, celles-ci ne sauraient exister sans la collaboration précieuse des facultés et écoles de l’Université, notamment du Bureau du registraire, du Secrétariat général, de la Direction des immeubles, du Service d’impression de l’UdeM ainsi que de nombreux fournisseurs externes.
Pour rendre hommage aux réalisations des finissantes et des finissants, l’attention aux détails prime. Les membres du BCRP coordonnent la production des projections visuelles et des programmes des cérémonies, veillent aux inventaires de toges et de mortiers, révisent des plans d’aménagement des lieux, préparent la remise des artéfacts et des distinctions universitaires, constituent les différents cortèges, supervisent la webdiffusion, pour ne nommer que quelques éléments d’une orchestration qui assure le bon déroulement de cette célébration d’envergure.
Le déroulement de chaque cérémonie est réglé au quart de tour: chacune est le produit d’une planification rigoureuse, d’un travail administratif soigné et de réflexions créatives afin de susciter l’émotion et le sentiment de fierté.
La semaine des collations des grades est aussi l’occasion de rappeler la mission de l’Université, soit la transmission des savoirs et la formation d’esprits curieux et engagés.
Les collations des grades en quelques faits surprenants
- La collation des grades remonte aux origines de l’institution universitaire, au 11e siècle de notre ère. Le mot collation vient du latin collatio, qui signifie «conférer (un honneur, un titre, un grade)».
- Le 30 juin 1881, sous la présidence de Mgr Édouard-Charles Fabre, évêque de Montréal, a lieu la première collation des grades de la succursale de l’Université Laval à Montréal.
- Les personnes diplômées sont coiffées du mortier, ainsi nommé, car il évoque, par sa forme, le récipient qui servait anciennement à broyer les composants de médicaments. Ce bonnet est agrémenté d’un gland porté à gauche après le baccalauréat.
- Les représentants de l’Université, le corps professoral et les finissants revêtent tous une toge. La toge noire des étudiantes et étudiants est ornée d’un liséré aux couleurs de l’établissement, le bleu et l’or. Les dirigeants portent l’épitoge, une bande d’étoffe garnie de fourrure blanche.
- Jusqu’en 1969, les cérémonies s’étendaient sur toute la journée. Elles durent aujourd’hui deux heures et demie.
- Bien que l’Université ait un statut laïque, les cérémonies débutaient autrefois par une prière que récitait le doyen de la Faculté de théologie.
- La tradition du lancer du mortier remonterait à 1912, à l’Académie navale américaine. Après avoir reçu leur diplôme, les finissants recevaient un nouveau chapeau et lançaient leur ancien couvre-chef en l’air, symbolisant ainsi la fin de leur formation et leur entrée dans le métier.