La rentrée étudiante est officiellement lancée!
Dans la série
Rentrée 2025 Article 7 / 11
Du Québec à la France en passant par l’Afrique (et Laval!), des centaines de nouveaux étudiants et étudiantes se sont réunis à la place Publique de l’Université de Montréal pour prendre part à l’activité À la rencontre de l’UdeM, organisée par les Services à la vie étudiante.
Grand coup d’envoi de la rentrée, cet évènement festif a proposé une vingtaine de kiosques d’information, en plus d’offrir une épluchette de maïs et une sorte de fête foraine plus tard en après-midi.
À l'occasion de notre vox pop annuel, quelques-uns d’entre eux ont accepté de parler de leurs aspirations, de leur parcours et de leurs états d’âme en cette rentrée 2025.
Abigahel Chamberland (baccalauréat en histoire)
«C’est ma première session à vie, j’ai la chienne! [Rires.]
«J’ai choisi le baccalauréat en histoire parce que mes parents m’ont élevée avec l’amour de l’histoire, ça fait partie intégrante de ma vie, il n’y avait pas d’autre option. J’adore l’histoire, ça nourrit ma curiosité et remplit mon besoin d’apprendre. J’aime particulièrement l’histoire médiévale ou encore celle de l’Antiquité.
«Après le bac, j’aimerais faire une maîtrise et éventuellement devenir prof au cégep ou peut-être m’orienter vers la recherche. Je souhaite aussi réussir tous mes cours sans vivre trop d’anxiété et arriver à trouver un équilibre entre le travail, l’école et la vie sociale.»
Mathieu Bergeron (certificat d’intervention en dépendances)
«J’ai 42 ans, je fais un retour aux études. C’est ma troisième session, mais c’est la première fois que je viens sur le campus de la montagne. Je me sens tout petit dans une immense bulle, c’est grand! J’ai hâte de côtoyer les gens, de revivre le feeling universitaire. La dernière fois, c’était il y a 17 ans!
«Avant, j’étais intervenant en défense des droits sociaux, j’ai voulu changer de branche. Je m’intéresse à la relation d’aide et je suis très touché par la dépendance, que j’aimerais aider à enrayer. Je veux être là pour encourager les gens qui souhaitent s’en sortir, les féliciter pour leurs efforts et leur motivation, et les diriger vers les bonnes ressources.»
Pénélope Amory (baccalauréat en sciences biologiques)
«Je suis arrivée de France il y a trois semaines pour visiter un peu la ville avec ma mère avant de m’y installer avec une coloc. Jusqu’à présent, j’adore Montréal, j’ai découvert plein de quartiers, comme le quartier étudiant proche de l’Université, il est génial, l’énergie est contagieuse.
«J’ai choisi l’UdeM parce que je voulais partir pour Montréal et c’était l’université qui offrait le plus de programmes qui m’intéressaient et en français. Je ne connais personne encore dans mon bac, mais il y a déjà des groupes Instagram qui se créent, l’atmosphère est super!»
Ousmane Sow (maîtrise en santé publique)
«J’ai fait ma formation en médecine dans mon pays d’origine, la Guinée. Je trouve que la santé publique permet de voir les maladies dans leur globalité, et j’aime l’idée d’avoir une influence positive sur la santé de davantage de personnes. J’ai pris l’option Surveillance épidémiologique, puisque chez moi l’épidémie d’Ebola a eu des conséquences énormes. Mon rêve serait de travailler pour l’Organisation mondiale de la santé afin de pouvoir améliorer les systèmes de santé en Afrique.
«Je suis à Montréal depuis un mois, je trouve cette ville géniale, les gens sont très sympathiques et l’ambiance est formidable.»
Émilie Beaulieu (baccalauréat en enseignement des mathématiques au secondaire)
«Au secondaire et au cégep, j’étais extrêmement stressée, mais maintenant je sens que j’ai acquis de la maturité et que je suis plus autonome, je suis donc impatiente de commencer l’université. Mais je reste fébrile parce que c’est très grand!
«J’ai toujours voulu enseigner. J’aime le contact humain, j’ai besoin d’échanger avec les autres. J’ai fait tous mes cours de maths au secondaire, au cégep aussi, et je me débrouille bien dans ce domaine, que je trouve simple avec des formules claires et précises.
«J’habite à Sainte-Rose, à Laval; c’est mon père qui est allé à l’UdeM et qui me l’a recommandée. J’ai un peu peur de me perdre [rires], mais j’ai très hâte de rencontrer de nouvelles personnes et d’explorer les stages internationaux et les clubs, comme celui de jeux de société.»
Catina Clairisme (maîtrise en relations industrielles)
«Je viens d’Haïti, je suis à Montréal depuis à peine une vingtaine de jours. Je suis venue avec mon mari et mes deux enfants. C’est merveilleux, bien que froid! Là-bas, je travaillais comme gestionnaire pour mon entreprise qui vend des biens et des services agricoles. C’était mon rêve de venir faire une maîtrise pour apprendre et pouvoir retourner dans mon pays avec des idées innovantes.»
Anton Braykeh (baccalauréat en ergothérapie)
«Je voulais étudier dans le domaine de la santé, et l’ergothérapie s’est présentée comme un bon choix pour être dans la relation d’aide et avoir un riche contact humain. J’ai hâte de commencer, j’espère faire de grands apprentissages et peut-être vais-je aller en médecine après, c’est à voir.
«J’ai fait mes études secondaires au Collège Jean-de-Brébeuf, tout près, je connais donc bien le coin, mais ici le campus est très grand!»
Mathilde Ducom (complément de formation)
«Je veux entrer en médecine, mais j’étais en France les trois dernières années et il me manquait des cours de physique, sciences biologiques et mathématiques. Je m’intéresse surtout à la pédiatrie, j’aimerais vraiment devenir chirurgienne pédiatrique, peut-être même neurochirurgienne ou chirurgienne cardiaque. Et, qui sait, peut-être travailler à l’hôpital Sainte-Justine, où je suis née!
«C’est un peu stressant parce qu’il y a des gens partout, mais j’ai très hâte de suivre mes premiers cours et d’éventuellement commencer ma médecine.»
Alice Perrier (baccalauréat en sciences biomédicales)
«Ce baccalauréat est un programme assez général qui regroupe beaucoup de domaines que j’aime comme la biologie, la génétique, la pathologie: c’était un choix de programme assez évident pour moi. Je ne sais pas encore quel métier j’aimerais exercer, je vais voir selon mes apprentissages.
«Je suis française, mais j’habite à Montréal depuis cinq ans. Je voulais étudier en français et l’UdeM s’est avérée un choix facile. Mon souhait pour l’année serait de bien m’en sortir dans mes cours et de rencontrer plein de nouvelles personnes.»