Déjouer les anglicismes, c’est facile!

En 5 secondes

Une nouvelle formation sur les anglicismes dans le domaine de la gestion est offerte en ligne gratuitement.

En magasin, l’article que vous vouliez est manquant. On vous répond qu’il est back order. On aurait tout simplement pu vous dire qu’il était «en rupture de stock». 

Une centaine d’autres anglicismes sont présentés dans la formation en ligne ouverte à tous et à toutes «Les indésirables: anglicismes dans le domaine de la gestion», conçue par Monique Cormier, professeure titulaire au Département de linguistique et de traduction de l’Université de Montréal et première lauréate du prix Valorisation de la langue française de la Ville de Montréal, et Noëlle Guilloton, terminologue agréée, diplômée en traduction ainsi que de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’UdeM. 

Cette formation a vu le jour grâce à la collaboration de l'équipe des stratégies numériques d’enseignement et d'apprentissage de la Faculté des arts et des sciences ainsi qu‘à la contribution financière de l’Office québécois de la langue française. 

Améliorer la qualité du français

Spoiler, brainstorming, céduler: les anglicismes abondent. «Nuisant à la qualité de la langue française, ces termes sont indésirables. Il existe pourtant des solutions de rechange très simples en français. On pourrait dire divulgâcher, remue-méninges ou encore programmer», déclare Monique Cormier, qui a répertorié avec Noëlle Guilloton les anglicismes les plus fréquemment utilisés au travail. 

Des capsules vidéos, des dialogues, des questionnaires et des activités proposent le remplacement de ces anglicismes dans de multiples domaines, qu’il s’agisse d’informatique, de ressources humaines, de comptabilité, de publicité ou encore de services juridiques. Le tout est accompagné d’un répertoire de tous les anglicismes traités. 

La formation très courte, d’une heure, s’adresse à un large public. «Nous souhaitions mettre à la portée du plus grand nombre une formation à la fois légère et sérieuse», affirme Noëlle Guilloton. 

Le but: que cette formation soit un enrichissement, comme le dit Hélène Gauthier, directrice générale et secrétaire de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec. «Les anglicismes influent sur la qualité du français, puisque la façon de nommer les choses fait la spécificité de notre langue, sa beauté dans toutes ses nuances», mentionne-t-elle. 

 

Pour suivre la formation: catalogue.edulib.org/fr/cours/fas-angli/ 

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