Des échanges avec le recteur placés sous le signe de la recherche

Le recteur Daniel Jutras avait de nouveau convié les membres de la communauté universitaire à venir échanger avec lui à l’occasion d’une assemblée publique qui s’est tenue le 8 novembre. Pour ce quatrième rendez-vous, une centaine de personnes étaient présentes à l’agora Morris-et-Rosalind-Goodman.

En ouverture, le recteur a résumé les grands thèmes de la déclaration annuelle qu’il a prononcée à l’Assemblée universitaire le 6 novembre. Une déclaration placée cette année sous le signe de la recherche. Le recteur a rappelé les succès indéniables que l’Université a remportés ces dernières années, par exemple la subvention de 124,5 M$ du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada pour un projet sur l’intelligence artificielle.

Comme beaucoup d’observateurs, Daniel Jutras note que le Canada est à la traîne en matière de financement de la recherche, mais il observe du même coup que le nombre de demandes de subvention soumises aux grands conseils subventionnaires fédéraux par les professeurs et professeures de l’UdeM est en diminution. «Il y a des occasions à saisir et un réel potentiel de développement de la recherche pour nous», a-t-il fait valoir.

Le recteur Jutras a plaidé aussi en faveur de l’instauration d’une authentique culture de la recherche à l’Université. Non que cette culture n’existe pas déjà, mais selon lui, elle pourrait percoler davantage dans tous les aspects de la mission universitaire, en particulier dans l’enseignement de premier cycle, où elle devrait constituer un signe distinctif de l’expérience d’études à l’Université de Montréal. «Dans une grande université de recherche, c’est l’ensemble des étudiantes et des étudiants, y compris du premier cycle, qui devraient être exposés aux réalités de la recherche et aux nouvelles idées qui en émergent», a-t-il affirmé dans sa déclaration à l’Assemblée universitaire.

Enfin, le recteur a abordé la question du développement durable sur les campus. Il s’est dit confiant d’atteindre l’objectif que l’Université s’est fixé d’une réduction de 20 % de son empreinte carbone d’ici 2025 et de 40 % d’ici 2030. «On va y arriver», a-t-il déclaré en soulignant les efforts importants déployés pour améliorer la performance énergétique des bâtiments de l’UdeM, comme le remplacement des chaudières au gaz par des modèles électriques.

La période de questions qui a suivi a permis d’aborder plusieurs autres volets de la vie universitaire, de la récupération des eaux de pluie à la gestion des données de recherche en passant par la formation continue, la coopération interuniversitaire, la santé mentale parmi la communauté étudiante ou encore les projets de recherche avec Israël.

Vous pouvez visionner ces échanges avec le recteur sur le Web.