Ben Brisbois: collaborer pour la justice sociale et environnementale

Ben Brisbois

Ben Brisbois

Crédit : Liv Mann Tremblay

En 5 secondes

Professeur adjoint à l’École de santé publique de l’UdeM depuis peu, Ben Brisbois mène des recherches sur la compréhension et la réduction des inégalités en matière de santé.

«Il y a toujours une possibilité de contribuer à améliorer la qualité de vie des autres.» Voilà une phrase qui décrit bien l’engagement de Ben Brisbois à l’égard de son métier de chercheur en santé publique.

Nouvellement professeur au Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal, le scientifique s’intéresse aux inégalités en santé qui concernent les structures sociales et environnementales du monde. Plus précisément, ses recherches sont principalement axées sur les effets des industries agroalimentaire et minière sur la santé et l’environnement.

Un dévouement professionnel et personnel

Formé en santé publique et en science de l’environnement, Ben Brisbois a revêtu plusieurs casquettes avant d’arriver à l’École de santé publique de l’UdeM. En plus d’enseigner dans trois universités canadiennes, il a travaillé dans des organisations non gouvernementales, mais aussi à Santé Canada et Environnement Canada.

À ses yeux, son parcours est un mélange de militantisme, de recherche et de travail auprès des décideurs. «C’est très important pour moi d’exercer un métier qui est en accord avec mes valeurs et de collaborer avec les structures politiques pour mettre de l’avant les données scientifiques dans des contextes de justice sociale et environnementale», confie le chercheur.

Résoudre des défis d’envergure

Ben Brisbois a fait de la santé publique son cheval de bataille parce qu’il considère que cette science rassembleuse permet de «traverser les disciplines» et qu’il s’agit là de la clé pour faire face aux défis mondiaux actuels.

S’il est préoccupé par les changements climatiques, les inégalités économiques et les guerres, il tourne son regard particulièrement vers les questions touchant l’Amérique latine. Le professeur s’intéresse notamment aux conséquences sur la santé des populations locales de l’activité minière canadienne en Équateur et de l'industrie bananière du pays – en raison de l’exposition aux pesticides.

Dans ces deux cas de figure, son approche reste toujours horizontale: les communautés touchées sont intégrées à ses projets et leur voix est valorisée.

«À l’Université de Montréal, il y a énormément de forces en recherche sur les systèmes alimentaires et les inégalités qui en découlent, croit Ben Brisbois. J’espère pouvoir jouer le rôle de créateur de ponts entre ces scientifiques qui travaillent dans divers domaines, mais qui soutiennent tous la justice sociale et environnementale.»